Les Thérapies

La myothénofasciotomie ( pour mieux connaître cette intervention  vous trouverez ci-dessous les infos)

Yoni a bénéficié de cette opération le 6 mai 2014, Le Docteur Nazarov a effectué 20 incisions et nous sommes très satisfaits du résultat que nous avons obtenu. Un moyen efficace d'éviter les toxines botuliques (efficaces pour Yoni, mais pas assez de recul pour connaître les effets néfastes pour nos loulous car c'est tout de même des TOXINES...). Grâce à cette opération Yoni pose le pied complet au sol, ce qui n'était pas possible avant. Même si ses muscles fatigues quand il les sollicite trop et que sa marche lui pompe beaucoup d'énergie, il a moins de douleurs. Le nombre de chutes dû au manque d'équilibre à fortement diminué.


 
TRAITEMENT DE MYOTÉNOFASCIOTOMIE POUR LES MALADIES DE L´APPAREIL MOTEUR
PAR LE DR. IGOR NAZAROV
(Thèse scientifique de ce traitement défendue en 1999 à l’Université de Médicine de Moscou)
Le traitement que j’ai appliqué et développé, en Russie (depuis 1992) et que je continue à appliquer actuellement, peut être défini comme une myoténofasciotomie sélective et fermée. Il permet de traiter les problèmes musculaires des patients souffrant des séquelles de la paralysie cérébrale ainsi que ceux avec des séquelles de T.C.E. (forme de diplégies, hémiplégies, tétraplégies, etc). Tout comme des patients présentant des difformités des pieds (pieds bots et équins, etc.), des difformités des mains, du cou (torticolis congénital) et d’autres difformités. Les contractures (rétractions musculaires) qui peuvent se former dans presque tous les segments moteurs du corps humain sont le principal problème de ces pathologies. Il y a des contractures :
- des tissus mous (rétractions musculaires, aussi appelées contractures myofasciales), et
- des articulations (contractures articulaires).
Le problème des rétractions musculaires est très important chez ces patients, étant donné que c’est la raison principale des difficultés qu’ils ont , et surtout les rétractions des muscles, des fascias, des aponévroses, des ligaments et des tendons.
Pendant la première étape de l’évolution de cette maladie, la phase prénatale ou après la naissance, une hypoxie, une asphyxie, un traumatisme ou d’autres raisons, comme par exemple un processus auto-immunitaire (que je ne peux pas spécifier, puisque je n’ai pas étudié cette matière à fond) peuvent avoir des influences négatives sur les centres moteurs du système nerveux central qui, à leur tour, donnent lieu à la spasticité des muscles de l’appareil moteur. En plus, l’hypoxie peut avoir des répercussions sur les muscles directement et négativement, étant donné qu’elle touche tous les tissus du corps humain. À cause de la spasticité, les muscles souffrent d’hypoxie pendant beaucoup de temps, étant donné qu’ils sont contractés et tout ceci provoque le développement du processus dégénératif de dystrophie des structures des tissus mous.

Après un certains temps, grâce aux efforts des médecins (néonatologues, neuropédiatres et physiothérapeutes) et avec les propres défenses de l’organisme de l’enfant, nous sommes parvenus à diminuer ou à éliminer la spasticité des muscles et à récupérer ainsi l’irrigation sanguine et la nutrition des muscles et des autres tissus mous, en plus, les cellules tissulaires de ceux-ci commencent à se récupérer du processus dégénératif de dystrophie ; mais ce n’est pas le cas de toutes les cellules touchées. Pour les groupes cellulaires ayant souffert énormément et présentant une circulation du sang déficiente, une partie des cellules ne peuvent pas être récupérées et elles passent à un autre niveau énergétique très bas ; elles restent alors dévitalisées pour toujours, ce qui implique la formation des rétractions des tissus mous.
En perdant leur fonction et l’élasticité, ces structures pathologiques empêchent l’appareil moteur de fonctionner correctement :
- elles limitent les mouvements, bloquent partiellement la croissance normale du corps, provoquent la formation de difformités et de luxation des extrémités, et exacerbent le processus dégénératif de dystrophie en exerçant une pression sur les vaisseaux sanguins et les nerfs périphériques.
Presque tous les composants structuraux des tissus mous de l’appareil moteur sont linéaires et les fibres de ces derniers sont situées longitudinalement et, de la même manière, les fibres pathologiques présentent une structure longitudinale et elles limitent le mouvement dans la direction correspondante.
En fonction de la gravité du facteur altérant et de la gravité du processus de dégénération de dystrophie des fibres altérées, les rétractions seront plus ou moins importantes.
Dès lors que la maladie est diagnostiquée, les médecins essayeront de récupérer les fonctions du système nerveux central et de l’appareil moteur, mais ils n’obtiennent pas toujours le résultat souhaité, étant donné qu’il y a déjà des rétractions musculaires. Elles peuvent être adoucies ou détendues à l’aide de massages, de thérapies manuelles ou de gymnastique, mais le facteur causant ne peut pas être éliminé et, souvent, les patients n’obtiennent qu’un soulagement temporaire. Deux ou trois fibres raccourcies sont suffisantes pour limiter le mouvement d’un segment moteur, parce qu’elles sont rigides et tendues et qu’elles se situent sur toute la longueur du muscle ou d’une autre structure, de cette manière, elles peuvent empêcher et limiter les mouvements des fibres saines.
Les fibres pathologiques (raccourcies) , ainsi que les fibres saines possèdent deux points de fixation:

Les fibres raccourcies peuvent se former sur les tissus mous de n’importe quelle partie de l’appareil moteur (sur les extrémités supérieures, inférieures, sur le corps, sur le cou et même sur les muscles faciaux).
Par exemple, en se situant sur le muscle soléaire ou sur les jumeaux, la fibre raccourcie produit l’equinus (pieds équins). Lorsque la fibre raccourcie se situe sur l’aponévrose plantaire, elle produit des difformités des pieds, type varus, valgus ou excavation, ou d’autres. En plus, les fibres raccourcies possèdent un niveau de vitalité bas et elles ne peuvent pas grandir, ni s’étirer en même temps que le squelette de l’enfant.
La croissance de l’extrémité touchée est limitée et si les contractures muscualires sont très graves, des dysplasies, des luxations et des difformités vont apparaître. Parallèlement, pendant la croissance de l’enfant, des rétractions articulaires peuvent se produire comme résultat de la limitation du mouvement (généralement entre 13 et 15 ans). Pour traiter et éliminer les rétractions (contractures) des tissus mous chez les patients souffrant une paralysie cérébrale, différentes méthodes chirurgicales sont utilisées actuellement, en commençant par les ténotomies et en passant par des opérations très compliquées de reconstruction de l’appareil osseux et musculaire. Les résultats de ces opérations ne sont pas toujours efficaces, étant donné qu’elles sont normalement :
- Assez invasives.
- Toutes les rétractions existantes ne peuvent pas être opérées ; par exemple, pour ce qui est des extrémités inférieures, seuls les adducteurs et les tendons d’Achilles sont opérés.
- L’immobilisation, qui suit ces opérations, affaiblit plus la musculature et d’autres structures de l’appareil moteur qui souffrent déjà en soi des faiblesses.
- Parfois, après les opérations ouvertes, il y a des cicatrices importantes qui ne sont pas capables de s’adapter à la croissance postérieure de la zone opérée chez l’enfant et tout ceci empêche, en cas de rechute, d’utiliser à nouveau la même méthode chirurgicale.
Le traitement consiste à réaliser des opérations sous-cutanées (fermées), qui sont pratiquées avec un scalpel fin et pointu, en sectionnant seulement les fibres raccourcies qui limitent les mouvements. Lorsque la fibre raccourcie est coupée sur la structure des tissus mous, elle n’a pas d’autre point de fixation et elle ne peut plus empêcher l’étirement et la fonction correcte de cette structure. De cette manière, il est possible d’éliminer toutes les fibres raccourcies qui existent dans toute la zone des tissus mous, en sauvant un maximum de structures saines et sans devoir faire appel à l’immobilisation postopératoire.
Cette technique est basée sur les opérations de : fasciotomie, ténotomie, myotomie, aponévrotomie, opération des ligaments (ex. : Ténomyotomie : section chirurgicale d’un tendon musculaire ou section d’un muscle et d’un tendon) qui étaient utilisées jusqu’à maintenant, dans le monde entier pour soigner différentes maladies, telles que les musculaires et celles dérivées de la paralysie cérébrale.

L’opération que j’effectue n’est absolument pas invasive et il n’est pas nécessaire d’ouvrir. Les zones du corps sur lesquelles l’intervention est réalisée, grâce à des incisions sous-cutanées, sur les fascias, les aponévroses, les muscles et les tendons, sont certaines zones du corps où les nerfs ne peuvent pas être lésés, ni les vaisseaux sanguins de grand calibre, ni d’autres structures importantes. Le médecin doit donc connaître avec précision la zone de l’intervention grâce à une pratique continue de ce procédure chirurgicale. Voilà pourquoi il ne représente pas un risque pour la santé actuelle du patient. Les opérations sont réalisées sous anesthésie générale, ce qui permet de différentier beaucoup mieux les fibres raccourcies des fibres saines sur les tissus mous, étant donné que, grâce à l’anesthésie générale, l’activité musculaire disparaît totalement, mais les structures lésées ne peuvent pas se détendre et elles restent contractées.
Grâce à cette opération peu invasive, jusqu’à 16 fibres rétractées peuvent être éliminées en une seule phase. S’il y a beaucoup plus de rétractions, des opérations peuvent être réalisées en 2 ou 3 phases, avec un intervalle minimum de 6 mois entre elles. De toutes manières, la fréquence des opérations dépend des particularités de chaque patient, individuellement, de l’extension de sa maladie et du critère du médecin.
Par exemple, lors de la première phase, l’intervention se réalise sur les jambes. Pendant la deuxième phase, sur les bras, et pour la troisième, sur le dos, le cou et le visage. Les phases peuvent aussi être divisées en fonction des rétractions les plus graves et du degré d’altération de la fibre raccourcie, ainsi que du type de paralysie cérébrale.
Cette technique chirurgicale est compatible avec d’autres types de traitements ou d’interventions, étant donné qu’elle ne change pas la structure fonctionnelle de l’appareil musculaire, ni de l’appareil moteur en général, ni celle d’autres organes ou systèmes du corps humain.
La paralysie cérébrale ((IMC) se manifeste sous différentes formes :
- spasticité
- hyperkinésie
- atonie et ataxie.
Mais d’autres formes de paralysie cérébrale, qui en combinent plusieurs, peuvent être diagnostiquées : comme par exemple, la spastique avec hyperkinétique.
Les patients souffrant ce type de spasticité présentent plus de rétractions et elles sont plus rigides. D’ailleurs, le symptôme de douleur, qui pourrait apparaître dans les zones aux fibres contractées, exacerbe la spasticité qui, à son tour, favorise le processus dégénératif de dystrophie et la formation de nouvelles contractures. Et, de cette manière, vient naître le « cercle vicieux : douleur-contracture (rétraction)-douleur ».
À part tout ceci, il faut signaler que les patients souffrant d’hémiplégie, diplégie et de tétraplégie possèdent 4 degrés de dysfonctions des structures de l’appareil moteur :
- Lorsque le patient présente le premier degré : il est capable d’utiliser pratiquement toutes ses fonctions, mais il a des difficultés pour marcher, il souffre de certaines déformations des pieds et/ou des mains, d’un côté du corps ou des deux côtés, c’est-à-dire latéral ou bilatéral.
-Lorsque le patient se trouve au seconde degré : il peut être assis, debout et marcher avec de l’aide ou avec des cannes. Il peut bouger les bras et il peut être autosuffisant.
- Lorsque le patient atteint le troisième degré : il peut rester assis, mais il est incapable de rester debout. Il peut utiliser les mains, mais avec certaines difficultés et il n’est pas autonome.
- Et pour le quatrième degré : le patient ne peut ni marcher, ni être assis. Il peut seulement rester allongé. Les muscles sont très atrophiés et ils ne fonctionnent pas normalement. C’est le degré le plus grave de tous et il exige l’aide de tierces personnes.

Ce schéma nous permet de fixer quels seraient les résultats possibles apportés par ce traitement et il permet d’aborder plus facilement cet ensemble de patients, pour ce qui est de l’application d’un traitement adapté. Par exemple, pour certains cas, le patient peut passer lentement d’un degré plus grave à un degré moins grave. Dans certains cas exceptionnels, le patient peut passer du troisième degré au premier degré. Lorsque le patient atteint le quatrième degré, le traitement peut simplement offrir à la famille une diminution des difficultés pour les soins et l’aide au patient, étant donné qu’il permet d’augmenter les mouvements passifs, de diminuer la rigidité et, à son tour, le patient peut se reposer et se sentir mieux.
Mes 22 années d’expérience dans le développement de ce traitement m’ont prouvé qu’il vaut mieux commencer à opérer les patients à partir des 3 ans, lorsqu’il n’y a pas encore de luxation, de difformités ou de rétractions des articulation et des os. Il faut donner la possibilité à l’enfant de commencer à marcher lorsque les muscles ne sont pas encore atrophiés. Avec le temps, si le patient n’est pas soumis à un traitement ou à une réhabilitation, les contractures musculaires peuvent être encore plus rigides et plus nombreuses, et l’atrophie musculaire augmente. Dans le schéma suivant, vous pourrez observer que, si le patient est plus âgé, il aura besoin de plus d’intervention pour éliminer les rétractions musculaires.

ÂGE 3-7 8-11 12-15 15 et plus 
PHASES 1-2 2-3 3-4 4 et plus 

Il faut tenir compte du fait que les patients souffrant ces pathologies peuvent avoir besoin de plusieurs phases d’opérations, étant donné que de nouvelles rétractions musculaires peuvent se former lors de la croissance des patients et lorsque les mouvements des extrémités augmentent.

Les effets désirés de ce traitement seraient les suivants :
1) Résultats généraux :
- augmentation et amélioration des mouvements, élimination ou diminution de la rigidité locale, amélioration de l’irrigation sanguine, récupération de la vitalité et diminution du processus de dégénération de dystrophie des tissus mous, élimination ou diminution des symptômes de douleur (s’il y en a) en cassant le « cercle vicieux : douleur-rétraction (contracture)-douleur ».
2) Résultats fonctionnels :
- amélioration des fonctions des mains, des bras, des jambes et des autres structures de l’appareil moteur. Amélioration de l’équilibre du corps, de la station assise, de la verticalité et de la marche. L’augmentation de la masse musculaire et la consolidation des muscles. La libération de la croissance des os et des autres structures des tissus mous. Amélioration de la mastication, de la parole, de la déglutition, élimination des contractures des muscles temporaux, du masséter ou d’autres (du visage). Diminution de la spasticité et légère amélioration de l’équilibre émotionnel et animique. Possibilité de faire naître de nouvelles communications dans le système nerveux central et de faire apprendre au patient de nouvelles manipulations et fonctions, et évolutions dans de meilleures conditions.
La technique de cette opération est réalisée sous anesthésie générale pour une durée approximative de 30 minutes.
Processus de l’opération :
Le scalpel est introduit dans une zone où se trouve la fibre raccourcie(fibrerétractée) et une incision transversale est réalisée, en effectuant un contrôle par la palpation, et tout de suite après il faut désinfecter la zone intervenue et il faut appliquer des pansements de gazes stérile pendant 24 heures.
La douleur postopératoire n’est normalement pas trop aiguë. Parfois des hématomes peuvent apparaître dans certaines zones opérées. La période optimum de séjour en clinique est de 24 heures, ensuite il faut enlever les pansements et le patient peut rentrer chez lui. Le processus de cicatrisation (des zones d’abordage, c’est-à-dire, de récupération des voies cutanées intervenues), de même que pour toute autre intervention, peut durer de 8 à 10 jours et il est conseillé d’indiquer à une personne de la famille du patient comment réaliser les soins nécessaires, selon chaque cas concret.
Les patients qui marchent devront attendre de 2 à 3 semaines avant de se lever, étant donné que les structures musculaires des extrémités inférieures en question ont une charge importante et elles exigent une période de récupération postopératoire et d’adaptation aux nouvelles positions plus convenables, obtenues grâce à l’opération réalisée.
L’intervention suivante sera réalisée 6 mois après la première, si nécessaire.
Dans une phase de cette opération, les fibres raccourcies les plus importantes sont éliminées sur un ou deux segments de l’appareil moteur (par exemple, aux jambes ou aux bras) et, pendant les phases suivantes, d’autres segments qui pourraient être touchés peuvent être opérés.

Inconvénients qui pourraient se présenter après l’opération :
1.- Douleur postopératoire intense. Dans ce cas, il faudra administrer des analgésiques.
2.- Hématomes dus à la coagulation tardive, qui disparaîtront pendant les deux ou trois semaines postopératoires.
3.- Il se peut qu’il y ait un endormissement local des zones cutanées soumises à l’intervention du scalpel, elles disparaîtront aussi après une période peut aller d’une semaine à deux mois. Cet effet n’a pas d’influences négatives sur les fonctions du patient, ni sur les résultats positifs obtenus.
Pour opérer des patients avec cette technique, il faut réaliser une analyse complète de sang : VHC, VHB, VIH, analyse d’urine, électrocardiogramme et bilan de santé préopératoire.
Contre-indications :
- Maladies infectieuses aiguës
- Maladies somatiques graves en phase de décompensation
- Lésions cérébrales graves
- Allergie à tous les composants de l’anesthésie
Après l’intervention, il est recommandé, afin d’obtenir de meilleurs résultats, comme par exemple renforcer la musculature et éliminer les rétractions des articulations (s’il y en a), de réaliser des sessions de kinésithérapie, de natation et d’autres types de réhabilitation. L’intensité et le type d’exercices dépendent des caractéristiques de chaque patient et du critère professionnel du kinésithérapeute du patient.
Les patients, pour qui les perspectives d’obtenir de bons résultats sont plus élevées, sont les suivants :
- Des patients dont le degré de dysfonction des structures de l’appareil moteur se situent entre le troisième et le premier degré.
- Les patients dont les altérations ou dysfonctions du système nerveux central ne sont pas très graves.
- Les patients qui se soumettent au traitement à un âge optimum, c’est-à-dire entre 3 et 14 ans.
- Les patients, dont le degré d’affectation est très grave, peuvent obtenir des résultats positifs importants pour leur santé et pour aider les personnes de la famille à améliorer les soins nécessaires.

Les résultats commencent à s’apprécier, en fonction des zones opérées et d’après les caractéristiques spécifiques de chaque patient, après :
- Ouverture des jambes : environ 15/20 jours.
- Se mettre debout en position normale pour les pieds équins : environ 3 semaines ; et pour observer des améliorations de la marche : de 2 à 3 mois, en fonction du poids et d’autres caractéristiques du patient, étant donné que les os et les structures doivent se remettre à leur place et s’adapter à la nouvelle position et aux nouveaux mouvements. Ce processus est un peu traumatique et douloureux avant d’obtenir le résultat désiré et c’est un processus normal.
- Excès de la salivation : environ un mois.
- Amélioration pour avaler et mâcher : environ après 30 jours.
- D’autres résultats différents peuvent apparaître pendant les 3 à 6 mois suivants, étant donné que la circulation du sang s’améliore, les muscles peuvent commencer à réaliser certains mouvements et fonctions. Par exemple, pour la croissance, il faut attendre un an, étant donné que les os sont capables de grandir correctement et de se corriger s’il y a une difformité. Parfois, de nouvelles aptitudes ou réactions sur le patient peuvent s’observer tout au long des années.
Mais cette explication n’est qu’une orientation générale, comme j’ai signalé auparavant, il est impossible de réaliser ces opérations sans avoir suivi une formation adaptée et sans avoir réalisé ces opérations pendant une période suffisante, avec l’aide d’un médecin expérimenté dans ce domaine.

Mes objectifs :
- Faciliter l’aide pour les patients handicapés en leur donnant la possibilité de se soumettre à ce traitement en Espagne.
- Continuer à faire des recherches sur ces maladies dans d’autres domaines, comme par exemple le diagnostique fonctionnel et d’autres méthodes de diagnostique avancées.
- Étudier les résultats du propre traitement et chercher des nouvelles possibilités pour améliorer la vie de ces patients.
Tout ceci avec l’aide des spécialistes (neurologues, pédiatres, kinésithérapeutes, orthopédistes et autres spécialistes intéressés).

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ESSENTIS  

Rééducation intensive que Yoni doit suivre 2 fois par an, dans la mesure du possible.

Yoni a bénéficié de cette thérapie en Août 2014 avec une session de 2 semaines et fera sa 2 ème session en avril 2015... Voici quelques images de cette rééducation que Yoni fait avec beaucoup de courage, car il faut l'avouer ce n'est pas facile tous les jours...malgré cela, Yoni adore y aller ça doit être "la rage de vaincre"...Une équipe formidable avec nos enfants!!!




 

 
 

La méthode (tiré du site ESSENTIS)

Quand avec mon équipe de thérapeute , nous avons commencé à travailler avec les enfants atteints de paralysie cérébrale, notre premier objectif a été de revenir au lieu d’origine du problème : le crâne. 

-Le développement psycho-moteur étant céphalo-caudal (de la tête vers les extrémités), il était dès lors primordial de s’assurer que cette structure crânienne permette une bonne exécution des fonctions qui en découlent. 

-En effet le crâne est là pour protéger le cerveau et non pas pour limiter ou perturber sa croissance et sa physiologie. 

-De plus , n’oublions pas que tout comme nous , un enfant en fauteuil roulant peut présenter des douleurs articulaires dont les traitements ne devraient pas différer de ceux des personnes valides, puisque les origines en sont très souvent les mêmes. Durant les séances, le patient passe par divers ateliers dans lesquels sa posture, son handicap et ses symptômes sont évalués par les différents membres de nôtre équipe (ostéopathes, acupuncteurs, Kinésithérapeutes...) afin de mettre en place un programme personnalisé adapté à ses besoins. 

Les différents thérapeutes travaillent en coordination au sein du centre et avec l’équipe du Dr. Nazarov (myiotenofaciectomie) , celle du docteur Lao (généticien) le docteur Cori Lopez (neurologue), et l'équipe Windoor (Empuriabrava), ce qui permet une grande réactivité face aux nécessités quotidiennes du patient. 
L'approche du patient est holistique, c'est à dire qu'il est considéré dans sa globalité.

La méthode est adaptée pour :

Les patients IMC .
  1. La réalisation du post opératoire de myoténofasciotomie (Dr.Nazarov).
  2. Les patients présentant des troubles du développement moteur après des traumatismes néonataux, ou de la voie publique.
  3. La rééducation suite à un AVC.
  4. Les lésions de moelle épinière et spina bifida.
  5. Les troubles neuro-musculaires (spasticité, ataxie, distonie, athétose, paralysie faciale afrigoré, névralgies trigéminales...).
  6. Traitement de plagiocephalie et certaines craniosynostoses.
  7. Traitement des attitudes scoliotiques (II grade)
  8. Troubles de la communications.
  9. Preparation osteopathique à l’accouchement
  10. Traitement osteopathique du post-partum.
  11. troubles du spectre autistique (TSA)
  12. Certains syndromes genetiques :
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CENTRE BRAINMOOVE

 



                            
 


 
 



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